Mission de préparation en vue des éditions 3 et 4 de Refugees on the Move

mardi 15 octobre 2013
Jean-Michel Champault (AAD) et Aloyce Makonde à l'entrée du camp de Nyarugusu © AAD
Jean-Michel Champault (AAD) et Aloyce Makonde à l'entrée du camp de Nyarugusu © AAD
Ciza Muhirwa, coordinateur du programme au Burundi, ici à Bujumbura (Burundi) © AAD
Ciza Muhirwa, coordinateur du programme au Burundi, ici à Bujumbura (Burundi) © AAD
Le camp de Nyarugusu (Tanzanie) © AAD
Le camp de Nyarugusu (Tanzanie) © AAD
Le camp de Nyarugusu (Tanzanie) © AAD
Le camp de Nyarugusu (Tanzanie) © AAD
Réunion de travail avec Monica Nyatega, responsable à l’éducation, la culture et le divertissement de l'IRC © AAD
Réunion de travail avec Monica Nyatega, responsable à l’éducation, la culture et le divertissement de l'IRC © AAD
l'International Rescue Commitee de Nyarugusu (Tanzanie) © AAD
l'International Rescue Commitee de Nyarugusu (Tanzanie) © AAD
Aloyce Makonde devant les locaux de l'UNHCR à Mwanza © AAD
Aloyce Makonde devant les locaux de l'UNHCR à Mwanza © AAD
Aloyce Makonde à Mwanza (Tanzanie), devant le lac Victoria © AAD
Aloyce Makonde à Mwanza (Tanzanie), devant le lac Victoria © AAD

Mission

A la fin du mois dernier, AAD entreprenait une mission de reconnaissance et de préparation en Tanzanie et au Burundi. L’objectif : rencontrer les représentations locales de l’UNHCR afin d’organiser la mise en place des déclinaisons du programme « Refugees on the Move » dans ces deux pays.

La première réunion de travail s’est tenue au siège de l’UNHCR de Dar es Salaam où Jean-Michel Champault et Aloyce Makonde (chorégraphe en charge du programme en Tanzanie) ont exposé la genèse et les projets d’AAD. Ils se sont ensuite envolés pour le camp de réfugiés de Nyarugusu.

Dernière infrastructure d’accueil encore ouverte aux populations réfugiées en Tanzanie, Nyarugusu est une gigantesque ville-refuge, complètement fermée, et accueillant 66 000 réfugiés (dont 63 000 viennent de RDC). C’est ici que notre délégation a rencontré l’équipe de l’ « International Rescue Committee », ONG créée en 1933 par Albert Einstein, et sa responsable à l’éducation, la culture et le divertissement, Monica Nyatega. S’en est suivie une réunion avec Gilbert Gahanga, représentant l’UNHCR. Le travail d’AAD leur a été présenté, et la décision a été prise de lancer les premiers ateliers de danse dans le camp courant novembre. La partie tanzanienne de la mission s’est donc conclue avec succès.

Arrivé au Burundi, Jean-Michel Champault y a dans un premier temps rencontré Maguelone Arsac, administratrice de l’UNHCR chargée des services communautaires. Une réunion de travail a eu lieu avec elle, Samuel Ndayisenga, coordinateur de l’Office national pour la protection des réfugiés et apatrides (ONPRA) chargé de l’administration et de la sécurité des réfugiés, et Ciza Muhirwa, chorégraphe responsable du programme au Burundi. Les modalités de mise en place du programme –  lequel a été accueilli avec enthousiasme – dans les camps y ont été une première fois discutées. Deux autres parties prenantes du programme ont été rencontrées à Bujumbura : Félix Sarrazin, Directeur adjoint aux programmes de l’IRC Burundi, ainsi que Catherine Huck, représentante de l’UNHCR Burundi, qui a exprimé un soutien franc et massif quant au projet.

Enseignements

Il apparaît que les populations des camps, aussi bien au Burundi qu’en Tanzanie, sont dans un certain sens comparables : dans les deux cas, la majorité des réfugiés vient de RDC (principalement du Nord et Sud-Kivu et du Nord-Katanga). Et contrairement à la situation en Centrafrique, l’UNHCR estime que l’afflux des réfugiés va bel et bien perdurer dans ces deux pays.

A Nyarugusu, où les réfugiés n’ont ni la possibilité de sortir du camp, ni celle de travailler, ils peuvent mener une scolarité jusqu’au baccalauréat mais ne peuvent poursuivre d’études supérieures. C’est probablement cette population que nous allons essayer de cibler dans notre programme.

Au Burundi, la situation est différente : aucun camp (ils sont au nombre de 4, dont un regroupant principalement les enfants et jeunes ayant perdus leurs parents) n’excède 10 000 personnes. Ciza Muhirwa va prochainement entamer une mission de repérage dans ces camps pour présenter AAD et le projet « Refugees on the Move », et procéder à une première détection des candidats au programme.