7ème édition des Jeux de la Francophonie à Nice
C’est sous la bannière de la Francophonie que 55 délégations nationales et 3000 sportifs et artistes ont défilé samedi 7 septembre lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de la Francophonie, place Masséna à Nice.
En présence de nombreux chefs d’Etat et officiels – dont le président de la République française François Hollande, notamment accompagné de ses homologues Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire) et Macky Sall (Sénégal) –, cette cérémonie a donné un coup d’envoi tout en pyrotechnie et cortèges à cette 7ème – et plus importante à ce jour – édition des Jeux de la Francophonie.
Au programme, de nombreuses compétitions de sport bien sûr – dont la lutte africaine fait désormais partie –, mais également des manifestations culturelles et artistiques allant de la danse à la musique. L’on pouvait ainsi venir écouter le camerounais Manu Dibango ou les ivoiriens de Magic System, ainsi qu’apercevoir le chorégraphe Salia Sanou (artiste partenaire de « Refugees on the Move ») et le plasticien Zinkpè (artiste partenaire de la « Belle Bibliothèque du Bénin » d’Agla à Cotonou), membres du jury dans leurs spécialités respectives.
Expression concrète d’une Francophonie multilatérale et solidaire, ces jeux ont pour vocation de favoriser et encourager une cohésion à l’échelle internationale, notamment en terme de développement. Et quel meilleur symbole que cette ville de Nice, carrefour des civilisations méditerranéennes et trait d’union naturel entre la France et l’Afrique, pour représenter cette démarche solidaire entre pays du Nord et du Sud, au cœur de l’engagement et de la raison d’être de cette manifestation. Ainsi, l’événement se conclura-t-il par le passage de témoin entre la France et le Sénégal, prochain pays hôte des Jeux en 2017.
Par cet intermédiaire, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), dont le secrétaire général Abdou Diouf était également présent à Nice, réaffirme son engagement envers une jeunesse francophone qui se voit offrir ici un fantastique tremplin culturel et artistique, social et solidaire. Une jeunesse francophone dont Yamina Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie, rappelait, en marge de l’ouverture de ces Jeux, qu’elle « a beaucoup souffert cette année ». En Afrique, principalement.